"L'homme est un roseau pensant..." (Pascal)
L'homme vit le plus souvent courbé, il vit sous le grand vent et les grandes tempêtes de ses passions, ses ambitions contrariées, ses petits calculs, ses soumissions qui le rabaissent et font de lui un être courbé. Cependant, parfois il lui arrive de se redresser, de se tenir droit : lorsqu'il se met à penser.
L'homme, se soumettant et se courbant, se pliant à la loi du plus fort ou du plus faible plus précisément car la véritable force n'est pas dans la violence de celui qui opprime avec haine et cynisme....Elle est précisément dans le fait de parvenir à se redresser de temps à autre, malgré les tempêtes et les pressions de tous bords.
("l'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Toute notre dignité consiste en la pensée. L'homme est visiblement fait pour penser: c'est là toute sa dignité et tout son mérite; et tout son devoir est de penser comme il faut." )
"Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, - Que les parfums légers de ton air embaumé, - Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, - Tout dise: «Ils ont aimé!»" (Alphonse de Lamartine)